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Affichage des articles du avril, 2024

Majoie Miji - L'amour a dit « Oui »

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Là où le mal a abondé, La grâce est venue et a surabondé ; Là où la haine a mis des pierres, L'amour est venu lancer des éclairs. Quand l'amour dit « Oui », même la haine ne peut dire « Non » ; Si l'amour dit « Oui », seul le cœur peut le comprendre ; Que l'amour dise « Oui » sur cette vie que nous menons ; L'amour a dit « Oui », à notre tour de l'entendre. Entendre sa voix, Emboîter ses pas, Rejoindre sa voie, L'appeler papa... Dans nos cœurs, Loin de la peur, Laissons l'amour entrer, Laissons-le y pénétrer... Laissons s'envoler la douleur, Laissons s'en aller la rancoeur, Laissons s'enterrer la misère, Laissons-nous juste faire... Il a vibré on dirait la mer qui se déchaîne, Il a vibré on dirait la tempête qui se déverse ; Il a vibré et les Autorités se prosternent, Il a vibré afin que tous les maux se dispersent. L'amour a dit « Oui », il a fait vibrer l'ouïe, L'amour a dit « Oui » et ce son nous sert d'abri ; L'amour a

Majoie Miji - J'ai soif

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  J’ai soif Il suffisait de ne donner qu’un seul verre d’eau A l’un de ces plus petits Afin de voir votre lourd fardeau Être complètement aplati. Ma soif s’étanche quand vous abreuvez mes frères, Ma faim s’apaise quand vous nourrissez mes fils ; Or en ce temps mon âme toute entière S’écrie ainsi afin que la Parole s’accomplisse : J’ai soif ! Et il n’y a personne pour comprendre ma voix ; J’ai soif ! Et ce qu’on me donne est un vase plein de vinaigre ; J’ai soif ! Et ma douleur comme si personne ne la voit, Ils l’ont laissée s’empirer jusqu’à ce qu’elle soit si aigre ! Ils mettent du fiel dans ma nourriture, Et pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent du vinaigre ; Pourtant mon cœur restera si pur, Aussi pur qu’ils ne tarderont à le comprendre.

Majoie Miji - Wololo (Tout va bien)

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 1. Tôt le matin il a pris son envol, Il a fait ses tours et est si fatigué ; Il jette un coup d'œil au sol : Personne pour lui donner à manger. Pourtant à gauche il y a un piège, Et à droite une lance-pierre ; Épuisé il prend une feuille pour siège, Il pousse un cri et on ne s'en soucie guère. Regardez les oiseaux du ciel en masse ; Ils ne sèment, ne moissonnent, ni n'amassent ; S'ils se baissent sur un champ, on cri au voleur ; Il pousse un cri et on ne s'en soucie guère... Qu'est-ce que cet oiseau a voulu dire Derrière la douceur de son cri ? Moi je n'ai capté qu'un soupir, Et ma plume l'a pris pour abri. Qu'est-ce que cet oiseau a voulu dire Derrière la tendresse de son « Wololo » ? Moi je n'ai capté qu'un sourire, Et tous mes stress ont coulé à l'eau. 2. Ô mon seigneur, n'ai-je pas dit « Ne me trompe pas » ? À mon seigneur ai-je demandé un fils ? Pourtant je l'ai bercé dans mes bras, Tu m'as fait goûter à ce délice ;