Havila

  J’ai soif Il suffisait de ne donner qu’un seul verre d’eau A l’un de ces plus petits Afin de voir votre lourd fardeau Être complètement aplati. Ma soif s’étanche quand vous abreuvez mes frères, Ma faim s’apaise quand vous nourrissez mes fils ; Or en ce temps mon âme toute entière S’écrie ainsi afin que la Parole s’accomplisse : J’ai soif ! Et il n’y a personne pour comprendre ma voix ; J’ai soif ! Et ce qu’on me donne est un vase plein de vinaigre ; J’ai soif ! Et ma douleur comme si personne ne la voit, Ils l’ont laissée s’empirer jusqu’à ce qu’elle soit si aigre ! Ils mettent du fiel dans ma nourriture, Et pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent du vinaigre ; Pourtant mon cœur restera si pur, Aussi pur qu’ils ne tarderont à le comprendre.

 1. Tôt le matin il a pris son envol, Il a fait ses tours et est si fatigué ; Il jette un coup d'œil au sol : Personne pour lui donner à manger. Pourtant à gauche il y a un piège, Et à droite une lance-pierre ; Épuisé il prend une feuille pour siège, Il pousse un cri et on ne s'en soucie guère. Regardez les oiseaux du ciel en masse ; Ils ne sèment, ne moissonnent, ni n'amassent ; S'ils se baissent sur un champ, on cri au voleur ; Il pousse un cri et on ne s'en soucie guère... Qu'est-ce que cet oiseau a voulu dire Derrière la douceur de son cri ? Moi je n'ai capté qu'un soupir, Et ma plume l'a pris pour abri. Qu'est-ce que cet oiseau a voulu dire Derrière la tendresse de son « Wololo » ? Moi je n'ai capté qu'un sourire, Et tous mes stress ont coulé à l'eau. 2. Ô mon seigneur, n'ai-je pas dit « Ne me trompe pas » ? À mon seigneur ai-je demandé un fils ? Pourtant je l'ai bercé dans mes bras, Tu m'as fait goûter à ce délice ;

 Lorsqu’une nouvelle voix se met à chanter dans mon cœur, Elle y trace une voie qui égare mes doutes et mes peurs ; Lorsqu’un nouveau chant élève en moi une bonne odeur, C’est un doux parfum qui s’y repend en profondeur. En pleine nuit je vois la lumière éclairer mon cœur, Juste en face de moi je sens la présence du Seigneur, Dans un calme intense sa voix s’impose avec ferveur, C’est une grâce immense d’expérimenter cette douceur. Une nouvelle strophe se grave dans mon être, Pourtant elle n’a aucune lettre, À la fois elle a mille lettres, Elle disparaît pour réapparaître. Une nouvelle histoire s’écrit en moi, Elle me demande d’agiter mes doigts, Elle me demande de lever ma voix, Elle ne me laisse pas le choix. Quand je ne le fais pas mes doigts brûlent, Comme un loup mes entrailles hurlent, Pris de stupeur je recule, Je n’ai pu retenir cette mule. Ça n’avait l’air que d’une fuse, Je me disais qu’on s’amuse, Or se calmer elle refuse, Je n’ai pu retenir cette muse. Lorsque je touche à la

Viens à moi Aujourd'hui, d'une manière absolue, En moi le Christ est ressuscité; Maintenant, je suis l'un de ses élus; Qui va contester cette vérité? Il arrive comme une foudre, Mes soucis, il va dissoudre; En moi il a tout bouleversé, La situation est renversée! Il arrive comme une foudre, Mes problèmes, il va résoudre; Son amour, il a déversé, Et puis m'a offert ce verset: Viens à moi, la nuit tombera très bientôt; Viens à moi, toi qui es chargé de fardeaux; Viens à moi, je te donnerai du repos; Viens à moi, mon joug, oui, c'est ça qu'il te faut! Viens à moi, le ciel a perdu son éclat; Viens à moi, la terre se lamente ça et là; C'est en moi que la vie éternelle tu trouveras; Oui, en moi, la joie à jamais coulera!

Une année splendide Comme une rosée Qui s'est reposée Sur une feuille un peu blessée, Feuille qui a poussé Sur un arbre tellement brisé, Assez méprisé; Ainsi mon encre s'est déversée Sur ce papier froissé; Soulignant des termes qui vraiment n'ont besoin de décors, Pour exprimer ce qui brille en eux, pas besoin de l'or! La passion est déjà suffisante, l'émotion est si forte , Afin de souhaiter « Happy birthday » d'un ton qui bat le record! C'est avec cette belle attitude Que je ne te souhaite que des multitudes D'allégresses pour cette année splendide Que Dieu rendra sans inquiétude! Obtenez le recueil complet ici .

À l'assaut de l'amour Je me plonge dans un nouvel univers, Où je vois le monde en envers, Où mes pas se posent dans les airs, Et l'on me demande de redescendre sur terre... Je me sens seul à réfléchir ainsi, Pour moi le reste est dans l'inertie; Je ne sais qu'est-ce qui est obscurci, Soit c'est mes pensées, soit alors c'est tout ceci... Les vers, les rimes, tout coule de travers, On dirait le courant de l'océan vers la mer; À mon cœur, un serein délice est offert, Car le véritable amour, il l'a découvert. Je me sens si seul à réfléchir ainsi, Et que mon âme ne disent pas merci, Car l'Éternel m'a façonné à son image éclairci, Pour qu'un beau jour je ressente aussi ceci.