Havila

Devant le Christ ressuscité Pourquoi craindre la mort? Que peut-elle faire d'abord? Si elle était vraiment forte, Pourquoi la lumière n'est toujours pas morte? Il n'a suffi que trois jours, Pour qu'enfin pour toujours, L'Éternel fasse paraître La lumière qui jamais ne va disparaître! Jésus-Christ est ressuscité, Et avec lui tout est ressuscité; La pierre a été ôtée, En nous la vie est plantée. Mon Roi est ressuscité, En Lui je suis ressuscité; Et partout à mes côtes, Je le sens ressuscité! Qu'est-ce que tu attends encore? Pour te lever et dominer sur la mort? Oh, mort où est ton aiguillon? Tant que je crois en sa résurrection? Ainsi ensemble avec le Roi de ma vie, Tout en moi a repris vie; Rien au ciel ni sur terre Ne pourra me faire croire le contraire. Si la mort essaie de te faire peur, Si quelqu'un te la brandit avec ardeur; Déclare juste qu'elle ne peut résister Devant le Christ ressuscité!

Où la verge fleurit Où la stérile enfante, Où l'affamé se rassasie Où coulent des eaux abondantes. Des eaux de vie intarissables Que celui qui a soif vienne, Boire à la source inépuisable Que celui qui veut vienne. Où ceux qui ont le coeur pur verront Dieu Où seront consolés les affligés, Où obtiendront miséricorde les miséricordieux Là dans le royaume des cieux. Il n'y a ni cri, ni douleur, Ni deuil, ni pleur, Il y a pour moi un trésor Que les voleurs n'atteindront en aucun jour. Dans le royaume de Dieu À jamais dans sa présence, Dans le royaume des cieux Où coule la vie en abondance.

De l'éclat qui s'éclate La tendresse s'etend ici, L'harmonie se hâte Vers cette douceur qui s'adoucit. Rien ne reste insensible Sa beauté dépasse celle des anges, Nul ne reste insensible Tout tombe à son passage. Personne ne demeure insensible À sa beauté ravissante, Sa présence est irrésistible Sa lumière resplendissante. Quand il est entré en moi Il m'a comblé d'une paix insondable, Laisse-le habiter en toi Et tu verras de quoi il est capable. C'est un sentiment en or C'est un ancien des jours, C'est un suprême trésor Son nom magnifique est Amour.

Entendre ses pas vers mon cœur, Ressentir sa voix dans mon être, Goûter à son immense douceur, Et ainsi laisser mon cœur battre. Battre, oui battre si fort, Comme si avec ces bruits je formais un chant; Cette frayeur je la ressens encore, Cette terreur n'est pas méchante. C'est la présence de l'amour, Je sais qu'il est tendre, doux et correct; Ça sent la douceur de l'amour, Dans mon cœur cela se fête. C'est la fraîcheur de l'amour, Anytime, il se renouvelle; C'est la présence de l'amour, Car en moi demeure l'Éternel.

Comme une tendresse qui né d'un hasard, Comme une douceur qui sort de nulle part, Sans aucune intervention physique, Sans facultés d'être traduit en lyrics, D'une invasion brusque et folle, D'une façon inexprimable et drôle, Sa présence en moi a tout changé, Avec mes mots, vous le décrire je ne saurai... Par mes yeux, le traduire je ne pourrai, Par ma voix, l'exprimer je n'oserai, Bien qu'il soit évident que je le ressente, Mon cœur ne puis décrire ce qui l'enchante! Est-ce un sentiment en or? Est-ce vraiment un trésor? Mes yeux enfin le traduisent, Que voulez-vous encore que je vous dise? Je le sens, oui je le sens, Ni par la peau, ni la langue, ni le nez, Mais je ressens bien sûr ce sentiment, D'un immense amour mon cœur est inondé.

Aux couleurs de l'Eden, À la beauté de Canaan, D'une manière si sereine, D'un air tellement charmant ; Au goût du lait et du miel, À la clarté du soleil, Au meilleur style du ciel, Où abondent d'immenses merveilles ; Tu as comblé mon cœur D'innombrables délices, De sorte que chacune de mes heures N'en manque plus de dix. J'en suis plus que satisfait, Je ne sais même m’exprimer ; Face à tout ce que tu as fait : Te chanter ou t’acclamer ? J'en suis plus que satisfait, Gloire, puissance, honneur à Toi ; Merci pour tous tes hauts-faits, Gloire à Toi le Roi des rois.